Les enjeux

Notre vie dépend d’écosystèmes en bonne santé et de la richesse de la biodiversité.

Ils nous fournissent en oxygène, eau potable, nourriture (poissons, fruits, légumes…), molécules pour des médicaments…

Ils permettent notamment la régulation du climat, contribuent à notre bien être et nos activités économiques en dépendent.

Or, aujourd’hui…

La dégradation des écosystèmes

« Les trois quarts des écosystèmes terrestres sont dégradés et deux tiers des écosystèmes marins »
Véronique Andrieux, directrice générale du WWF

« En cinquante ans, les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté de 68 % » selon le dernier rapport Planète vivante du WWF.

En Amérique latine et aux Caraïbes, ces chutes de vertébrés atteignent 94 % !

Et cela ne se passe pas que de l’autre côté de la Terre.

Pour seuls exemples :

En Europe, les populations d’oiseaux communs ont chuté de 600 millions d’individus en 60 ans ;  rien qu’en France, la population des moineaux a été divisée par deux en 20 ans.

En Europe, les populations d’insectes ont probablement chuté de près de 80 % en moins de trois décennies.

La France se situe au 8ème rang mondial pour le nombre d’espèces animales et végétales menacées.

Les limites planétaires

6 des neuf limites planétaires ont déjà été dépassées, dont 2 en 2022.

La 5ème limite a été franchie en janvier 2022 et concerne notamment la pollution plastique.


Que sont les limites planétaires ?

Les limites planétaires désignent les limites naturelles de la Terre qui ne doivent pas être dépassées si l’on veut préserver la capacité de la planète à soutenir la vie telle que nous la connaissons.

Il s’agit de seuils environnementaux au-delà desquels les impacts sur l’environnement et sur la santé humaine peuvent devenir irréversibles et portent sur la dégradation de l’habitat naturel, la perte de biodiversité, l’érosion des sols, la désertification, la perturbation des cycles naturels, etc.

Neuf limites planétaires sont reconnues par l’ONU :

  1. Changement climatique*
  2. Perte de la biodiversité*
  3. Changement de l’utilisation des sols (déforestation)*
  4. Pollutions chimiques (dont le plastique)/nouvelles entités*
  5. Perturbation du cycle du phosphore et de l’azote*
  6. L’acidification des océans
  7. L’augmentation des aérosols dans l’atmosphère
    (non mesurable à ce stade)
  8. L’appauvrissement de la couche d’ozone
  9. Le cycle de l’eau (l’eau verte est dépassée)*

* limites dépassées

La pollution plastique

« La pollution plastique qui pénètre dans les écosystèmes aquatiques a fortement augmenté ces dernières années et devrait être multipliée par deux d’ici à 2030, avec des conséquences désastreuses pour la santé humaine, l’économie mondiale, la biodiversité et le climat. »

Programme des nations unies pour l’environnement – 2021

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